~ Les joies de la montagne

Je n’aurai pas la prétention de me la jouer Gad Elmaleh mais j’avais vraiment envie de poster un article qui concerne tous ces petits trucs qui nous énervent au ski… Et je pense que vous serez d’accord avec moi pour pas mal de points :p

   

- On commence par la mise en beauté: homme ou femme, même routine: la crème solaire bleue (pour être sûr de ne pas avoir oublié un petit coin du visage mais qui n’empêche pas le méga coup de soleil sur le nez) et une bouche botoxée au labello: on est parés pour la journée!

- Maintenant parlons mode, oui! Parlons de ce pantalon de ski dans lequel on a l’air d’un gros boudin. (mais que l’on remerciera pour amortir nos chutes!)

- Dans la même catégorie « grande classe au ski », les tongs pour aller jusqu’aux casiers (parce que c’est plus pratique à ranger Anaïs!). Oui, sauf que c’est pas avec le combo maxi-chaussettes / tongs que vous allez séduire un moniteur de ski…

- Après ce parcours du combattant jusqu’au casier, nous y voilà! Oui… même les yeux fermés je saurai où je me trouve: une odeur de chaussettes mouillées qui se mêle à l’humidité du bois… Humm, on commence bien la journée!

- Ensuite, dans les couloirs trop petits, on trouve un banc: le seul, l’unique! On se jette alors dessus pour enfiler ses chaussures de ski (bien qu’enfiler ne soit pas le terme approprié vu le temps que j’y passe). On transpire, y’a deux gamins en retard pour l’école de ski qui attendent pour passer, on serre la chaussure, on desserre, on serre: rien à faire, çà fait toujours autant mal!

- Une fois les chaussures au pied, bien clipsées, évidemment le bout du petit orteil nous gratte… ZENNNNN. On rejoint donc la piste avec une démarche de mammouth et c’est parti!

- Ouais, sauf qu’il faut monter en haut des pistes d’abord. Et l’invention du siècle: le télésiège. Étant donné qu’en bas, il n’y en a qu’un, on fait la queue. Et celle du télésiège c’est tout une histoire: entre les gens qui marchent et glissent sur tes skis, ceux qui les bloquent avec leurs bâtons, le forfait qui ne bipe pas quand c’est à ton tour de passer alors que toute ta famille passe sur les côtés.

- Et voilà, c’est trop tard, il ne reste plus que toi. Tu te retrouves coincé(e) là, au milieu d’étrangers: deux situations différentes: soit ils t’ignorent complètement et discutent entre eux (j’suis sûre qu’ils parlent de moi) ou tu tombes sur le gros lourdeau de service qui engage un speed dating!

- Deuxième drame: le télésiège bloqué dans le vide, pour une durée indéterminée. Étant abandonnée par les tiens, tu retires ton gant pour te distraire un peu sur ton téléphone. Et merde, gant tombé par terre.

- Bon c’est bon, maintenant tu es en haut, tu as rejoint les autres et plus rien ne peut t’atteindre. On est partis pour une descente endiablée des pistes: mais c’était sans compter sur les écoles de ski qui font de beaux slaloms et qui prennent toute la largeur de la piste. Tu n’as donc pas pu descendre tout schuss et tu rames, tu rames, tu rames…

- Au passage, tu réalises que bien qu’on ait hurlé 15 fois: surtout en bas, on tourne à droite, il y en a toujours un qui n’a rien compris et part à gauche… On fait quoi maintenant? Tant pis, les loups seront contents!

- Après cette matinée éprouvante de ski, on va enfin manger sur les pistes! Super, je vous laisse ici, une autre épreuve m’attend: celle des toilettes!

Mais sinon, rien de tel qu’une semaine à la montagne! Rien que pour le soleil, l’air frais, les paysages de rêve, la neige, le ski et une bonne raclette, on serait prêts à endurer n’importe quoi!